Notre observatoire des résiliations bouquets tv et presse en 2019

Mis à jour le 11/01/2022, Publié le 08/01/2020 - Par Camille Gayral

observatoire 2019 des résiliations de bouquets TV

Canal, en attendant les autres…

Lorsque l’on parle résiliation de bouquet TV, on évoque forcément en premier Canal (86% des résiliations de bouquets TV). L’opérateur commercialise essentiellement des contrats avec engagement, très contraignants car quasiment impossibles à résilier avant leur terme et reconduit tacitement. L’abonnement sans engagement est désormais possible, avec une résiliation en ligne.

Les transferts, la clé d’une bonne saison

Les bouquets TV à vocation sportive (RMC Sport, Canal, BeINSports, Eurosport, etc.) proposent des offres mouvantes, au rythme des exclusivité sportives qui vont et viennent. Il y a fort à parier que l’obtention par Canal et BeINSports des droits de la Ligue des Champions et de matchs de la Ligue 1 va déplacer à moyen terme le centre de gravité des résiliations de bouquets TV vers RMC Sport.

Des touches en plus sur la télécommande...

Le paysage des bouquet TV va prochainement évoluer, avec l’arrivée en 2020 de Disney+, Apple TV+, Salto et Peacock. Chacun se spécialise dans une thématique, et le téléspectateur désireux de disposer d’une offre large devra composer son bouquet en multipliant les abonnements. Devant le coût que peut représenter l’abonnement à plusieurs bouquets sportifs ou de divertissement, l’abonné devra cependant se résoudre à faire un choix.

Le prix est le premier motif de résiliation (37%). Ceci est cohérent avec les 86% de résiliation à Canal, qui est un bouquet dont les options alourdissent la facture.

Côté souscriptions, le contenu apparait en premier (33%). Les promotions, avec des périodes gratuites, sont génératrices de nouveaux abonnements, parfois limités à celle-ci.

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observatoire 2019 des résiliations de presse

La presse écrite n’en finit pas de souffrir et de se réinventer. Le passage du papier au numérique révolutionne les modèles économiques, avec de nouvelles stratégies qui font plus que jamais la part belle aux recettes publicitaires, au détriment des ventes en kiosque ou abonnement.

La vente au contenu est-elle l’avenir de la presse ?

Un autre modèle émerge également, celui de l’achat au coup par coup. L’internaute aime naviguer, puiser ça et là les infos qui l’intéressent ou l’interpellent. Mais à l’heure où l’on peut avoir le sentiment que tout est disponible sous mille formes et gratuitement sur le net, l’idée de payer pour tout un média est moins séduisante. Certains médias adoptent donc une stratégie de paiement à l’article, qui met à mal le principe de l’abonnement dans sa forme traditionnelle.

Autant de possibilités de résiliation que d’abonnements

Les conditions générales d’abonnement de la presse sont très variables. La résiliation d’un abonnement de presse n’est pas toujours obligatoire. Elle n’est pas non plus toujours possible. Dans bien des cas, l’abonné n’a rien à gagner s’il résilie son abonnement, tandis que d’autres éditeurs remboursent sans barguigner le trop-perçu.

Pourquoi continuer à s’abonner ?

Le contenu de l’offre est le premier élément qui motive une souscription. C’est compréhensible, et cela tendrait à montrer que face au déluge d’informations disponible, le lecteur sait faire son choix.

Mais la souscription aux abonnements de presse est souvent le fruit d’une politique commerciale agressive des éditeurs. La nécessité de s’abonner pour accéder aux articles les plus intéressants en ligne est également un moteur puissant, même si les lecteurs se contentent volontiers des infos disponibles gratuitement. Confrontés à une grande diversité de médias, les lecteurs peuvent se laisser submerger par de nombreux abonnements, pas forcément couteux mais dont l’accumulation représente un budget mensuel non négligeable.

Être abonné ne signifie pas lire…

Logiquement, on retrouve parmi les motifs de résiliation l’inutilisation du service, ainsi que la résiliation dès la fin de l’engagement. Les pratiques commerciales agressives génèrent des abonnements qui ne sont pas toujours signes d’une passion du lecteur pour le sujet et la publication. Les motifs légitimes regroupent des cas très différents, tels que le décès de l’abonné, la perte d’emploi, la maladie ou le déménagement dans le cas d’un journal local ou régional. Dans ces conditions, la résiliation de l’abonnement s’inscrit souvent dans un ensemble de démarches visant à réduire les dépenses ou clore une période.

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